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n'accuse pas les gens à tort et à travers la destruction du cimetière juif de azzefoune ou ailleurs c'est là p
Par Anonyme, le 04.07.2021
cet article ne peut être envoyé tel quel sur facebook parce que son contenu a été déclaré comme "abusif".
il
Par Djondo, le 06.05.2021
drole d4analyse monsieur wakila dhivawnik kane iguebbowane
Par Anonyme, le 27.03.2021
benhabiles l actuel dg a reussi a s imposer en tant que nouveau despote
il a fait le vide autour d
Par boutefini, le 24.03.2021
et la cnma tous le monde l a oublié ?? les malversations sont partout a tout les niveaux je
Par Anonyme, le 21.02.2021
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Photo de cimetière juifs de M'sila
DU 24-10-2021
Plusieurs tentatives de migration clandestines ont été déjouées à Oran, Mostaganem et Tenès.
Les forces navales de la façade maritime ouest ont intercepté, jeudi matin, 4 embarcations, au large d'Aïn El Turck. Il était 3h, lorsque les gardes-côtes ont repéré ces embarcations à destination des côtes européennes. Plusieurs vedettes ont été mobilisées pour ramener à terre les harraga'.
Les embarcations avaient à leur bord 4 groupes de 15, 14, 12 et 11 migrants, soit un total de 52 candidats à l'émigration clandestine. Parmi les harraga', un couple et ses 3 enfants, âgés de 4, 6 et 11 ans. Les clandestins ont été reconduits, au port d'Oran et remis aux services de sécurité pour le complément de l'enquête. Pour leur part, les éléments de la station maritime de Ténès, ont intercepté, jeudi à l'aube, une embarcation transportant 10 candidats à l'émigration clandestine a-t-on appris du groupement territorial des gardes-côtes de Ténès, dépendant du Commandement de la façade maritime centre.
Selon le responsable de cette structure «deux embarcations à bord desquelles se trouvaient 10 personnes, chacune, ont pris la mer la nuit du jeudi, à partir d'une plage située entre Bahara (wilaya de Mostaganem) et Dechria (wilaya de Chlef) pour rejoindre l'Espagne».
Notre source précise que «dès que le poste d'observation de la marine nationale de Maghraoua a repéré les 2 embarcations, nous avons organisé une opération d'interception, conjointement, avec les gardes-côtes de la wilaya de Mostaganem». Ainsi une vedette des gardes-côtes de Ténès réussira à intercepter la 1re embarcation vers 1h du matin de la journée du jeudi. Elle se trouvait à 12 miles au nord-ouest de Ténès.
Quant à la seconde embarcation elle fut localisée à 15 miles, puis interceptée vers 2h30 du matin, de la même journée par les gardes-cotes de Mostaganem.
Durant les mois de septembre et octobre derniers, quelque 187 «harraga» ont été interceptés, à l'Ouest, par les gardes-côtes. Selon un premier bilan des gardes-côtes de la façade maritime ouest, quelque 333 candidats ont été interceptés de janvier à septembre 2016, alors que le bilan de l'année 2015 fait état de 328 harraga' arrêtés soit une hausse sensible du phénomène.
Les gardes-côtes ont intercepté, hier, un groupe de 16 candidats à l'émigration clandestine, à 40 km, au nord de Cap Falcon (Oran).
Les harraga ont embarqué à partir de la plage de Ain El Turck et avaient l'intention de rejoindre les côtes espagnoles, toutefois, une vedette des gardes-côtes a permis d'avorter cette tentative d'émigration clandestine. Ils ont été reconduits au port d'Oran.
La veille, les forces navales ont mis en échec 4 tentatives d'émigration clandestine, à partir d'Oran, de Mostaganem et de Ténès. Pas moins de 54 harraga ont été interceptés, au nord d'Ain El Turck, Canastel, Mostaganem et Ténès. Un jour auparavant, 58 clandestins ont été aussi interceptés au large d'Oran et de Mostaganem.
En l'espace d'une semaine, les forces navales ont intercepté 187 harraga, à l'Ouest. Plusieurs embarcations pneumatiques, des moteurs et autres équipements ont été saisis par les gardes-côtes. Une enquête a été ouverte pour identifier les réseaux de passeurs.
Les unités des forces navales de la façade maritime ouest ont mis, hier, en échec deux tentatives d'émigration clandestine à partir d'Oran et de Béni-Saf, dans la wilaya de Ain Témouchent.
Quelque 85 clandestins ont été interceptés par les gardes-côtes. Quatre embarcations avaient pris le départ à partir de plusieurs plages d'Oran, dans le but de rallier l'autre rive de la Méditerranée. Elles avaient à leur bord des groupes de 14, 22, 18 et 14 personnes soit un total de 68 clandestins.
Au large de Béni-Saf, les gardes-côtes ont intercepté une embarcation pneumatique avec à son bord 17 harraga'. Plusieurs vedettes ont été mobilisées pour reconduire les clandestins vers les ports d'Oran et Béni-Saf. Les candidats à l'émigration ont été remis aux services de sécurité pour complément d'enquête.
Rappelons que 2 groupes de 15 et 20 migrants clandestins ont été interceptés, le mois dernier, au large d'Aïn El Turck et Bousfer par les unités des gardes-côtes.
173 infractions liées à la pêche ont été enregistrées par la station maritime de Ténès depuis le début de l'année en cours jusqu'à la fin du mois d'octobre dernier, a-t-on appris de source fiable.
Il s'agit en fait d'infractions en relation avec la pêche en zone interdite, de poisson n'ayant pas la taille marchande ou l'utilisation de moyens de pêche non conventionnels. Quant aux infractions liées à la navigation maritime, notre source fait état de 87 affaires traitées par les services maritimes puis transmises à la justice.
Cela concerne des pêcheurs sans fascicules ; de moyens de sécurité à bord des embarcations (petits-métiers, sardiniers ou chalutiers) faisant défaut et quelquefois la pêche en zone de mouillage. Par ailleurs, de par ses activités comme gendarme de la mer, les gardes-côtes qui ont un rayon d'action de 120 km de côte ont relevé deux cas de pollution. Il s'agit généralement de patrons de pêcheurs qui ne prennent pas assez de précautions pour vidanger leurs moteurs et par conséquent polluent la mer par les huiles usagées.
Une autre mission dévolue aux gardes-côtes, celle d'intercepter toute embarcation en mer n'ayant aucun document ni autorisation. Il s'agit en fait de harraga. Au total, durant la période sus-citée, les gardes-côtes ont intercepté 7 embarcations ayant à leurs bords 73 personnes dont la moyenne d'âge oscille entre 20 et 30 ans. Généralement ces candidats à l'immigration clandestine sont auditionnés par les services de la station maritime puis remis à la justice.
Des peines de prison ferme (6 mois) sont prononcées à l'encontre des récidivistes, note notre source. Quant à ceux qui sont appréhendées pour la première fois, une amende de 2 millions de centimes leur est infligée. A souligner que comparativement à 2014 où les gardes-côtes ont intercepté 31 harraga qui tentaient de rallier les côtes espagnoles, on peut dire qu'il y a une recrudescence du phénomène car leur nombre a plus que doublé au cours de cette année.
Par ailleurs, concernant les agressions du domaine public maritime national, les services de la station maritime de Ténès ont relevé une infraction concernant une construction illicite d'une digue pour un abri à la plage est de Traghnia ( à environ une dizaine de km à l'est de Ténès) avec utilisation du matériau du site (enrochements et tout venant de mer).
Le mis en cause dans cette affaire risque, selon le code pénal maritime, entre 6 mois et une année de prison en plus d'une amende allant de 100 à 500 mille dinars conformément à l'article 43 de la loi 02/02 du 5/02/2002 portant protection et valorisation du littoral.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5221127
Quarante-quatre candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés au large d'Oran et de Mostaganem, jeudi.
Les harraga étaient à bord de trois embarcations lorsqu'ils ont été repérés à quelques miles par les gardes-côtes de la 2ème région militaire. «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, les éléments des Gardes-côtes d'Oran (2ème région militaire) ont mis en échec des tentatives d'émigration clandestine de 44 personnes à bord de 3 embarcations», indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.
Dans la wilaya de Mostaganem, les gardes-côtes ont intercepté jeudi au large de la plage de Bahara dans la commune d'Ouled Boughalem, 28 candidats à l'émigration clandestine dont des mineurs. Originaires de la wilaya de Chlef, les harraga ont été interceptés aux environs de 4 heures du matin à bord d'une embarcation à moteur. Le même jour, 16 autres candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés à bord de deux embarcations au large des côtes d'Oran.
Selon nos sources, parmi ces derniers figurent des mineurs, des Syriens et même un nouveau né. Ces jeunes ont été arrêtés et devront être présentés devant le parquet.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5220753
Une embarcation transportant onze candidats à l'émigration clandestine a été arraisonnée dimanche près des côtes annabies par une patrouille des garde-côtes, a-t-on appris auprès de ce corps constitué.
Se voyant sur le point d'être interceptés, certains parmi les harraga, décidés à ne pas obtempérer aux garde-côtes et à poursuivre leur tentative de traversée de la Méditerranée, se sont battus à l'arme blanche avec leurs compagnons qui ont décidé de se rendre, a-t-on fait savoir.
Cet affrontement a conduit sept (7) émigrants clandestins à se jeter à l'eau avant d'être sauvés de la noyade par les garde-côtes, tandis que les quatre (4) autres sont parvenus à rejoindre le rivage et à prendre la fuite, a-t-on ajouté de même source.
Ces candidats à l'émigration clandestine avaient pris la mer à la plage d'Ain Barbar, dans la commune de Seraïdi, à quelques miles de laquelle l'arraisonnement a eu lieu, a-t-on également précisé. Les sept (7) individus arrêtés après avoir été sauvés devaient être présentés dans l'après-midi devant le procureur de la République près le tribunal d'Annaba pour tentative d'émigration clandestine.
Au moins 179 émigrants clandestins avaient été interceptés dans des conditions analogues depuis le début de l'année en cours à Annaba.
Les éléments des gardes-côtes relevant de la façade maritime Ouest, ont intercepté en mer pas moins de 52 harragas, dont deux mineurs, et ce en l'espace de seulement 12 heures. L'interception des candidats à l'émigration clandestine c'est produite au large d'Oran et de Bouzedjar (wilaya d'Aïn Témouchent), en deux opérations distinctes.
Ainsi nous avons appris que les gardes-côtes sont intervenus une première fois dans la nuit de dimanche, lorsqu'ils ont repéré à quelques 40 miles à l'est des côtes d'Oran, une embarcation de type pneumatique avec à son bord, pas moins de 12 jeunes dont deux mineurs et qui tentaient de rejoindre les côtes espagnoles.
Une seconde opération d'interception, cette fois-ci, de 24 jeunes harragas, s'est déroulée la même nuit à 7 miles des côtes de la petite commune de Kristel. Selon les premières informations ces harragas seraient originaires de Oued Tlelat, wilaya d'Oran.
Nous apprenons dans ce contexte que les gardes-côtes de Bouzedjar ont eux aussi mis fin à une tentative d'émigration clandestine de 16 jeunes. Ces derniers ont été interceptés en pleine mer lundi matin.
Ayoub A.
Algérie, tes enfants te fuient
103 harraga Algériens secourus au large de l'Espagne Parmi eux une cinquantaine de mineurs
Plus d'une centaine de migrants algériens ont été secourus, samedi soir, au large de l'Espagne, selon les services espagnols de Sauvetage en mer. «Les secours ont pu assister, samedi soir, 5 embarcations à bord desquelles se trouvaient 103 Algériens, dont près de la moitié étaient mineurs, au large du port d'Almeria » (sud de l'Espagne), détaille un porte-parole de la Croix-Rouge espagnole, cité par l'AFP.
L'Europe fait face, depuis quelque temps, à un afflux massif de migrants, principalement, syriens et irakiens. Mais, il est rare qu'autant de harraga algériens tentent l' «aventure», en même temps. En témoignent les interceptions de migrants clandestins par les garde- côtes algériens qui ont, considérablement, baissé. La présence d'une cinquantaine de mineurs parmi les migrants algériens, secourus par les services espagnols de secours en mer, doit interpeller les autorités, d'autant plus que les perspectives s'assombrissent, chaque jour davantage, dans le pays confronté à une crise économique sévère. Le pire est devant nous, malgré les assurances des pouvoirs publics.
Pour en revenir aux opérations de sauvetage opérées par les services espagnols, dans la nuit de samedi à dimanche, ce sont en tout, 188 migrants, algériens et subsahariens, qui tentaient de rejoindre l'Espagne, à bord d'embarcations de fortune qui ont été secourus. Les 85 migrants subsahariens voyageant sur 2 embarcations ont été secourus à une centaine de kilomètres à l'ouest. L'une des embarcations a été interceptée au large de l'île andalouse d'Alboran et l'autre dans la baie d'Al-Hoceima (nord du Maroc), ajoute la même source. Parmi les passagers, 4 personnes ont été hospitalisées, dont 2 femmes enceintes.
L'Espagne a pris en charge, l'année dernière, 3.500 migrants à bord d'embarcations de fortune (en hausse de 55% par rapport à 2013). Selon l'Organisation internationale des migrations (OIM), 2.819 migrants ont rejoint l'Espagne, par mer, entre janvier et le 2 octobre. C'est à partir des côtes marocaines que la majorité des tentatives d'entrée en Espagne se font, en Méditerranée.
17 harraga oranais secourus en mer
L’actualité des réfugiés et migrants ayant choisi l’Europe pour une destination pouvant aider à reconstruire une vie loin des affres de la guerre ne fait pas oublier qu’en Algérie, les tentatives d’émigration clandestine existent toujours.
Certes, depuis la criminalisation de «la harga», le phénomène a diminué, néanmoins il persiste toujours en fonction des occasions et des dates sur le calendrier.
Ainsi, l’Aïd reste le jour idoine pour certains candidats à l’émigration via une traversée de quelques heures vers l’Espagne, avec ce rêve que la fête religieuse rendra les gardes-côtes moins vigilants.
Et cette année encore, une tentative d’émigration clandestine de 17 jeunes Oranais a bien eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi à partir des côtes de la ville d’Arzew.
Mais cette équipée a failli finir en drame, si ce n’était l’appel de détresse d’un harraga qui, en composant le numéro Vert de la gendarmerie, a signalé que le groupe de
17 harragas se trouvaient en détresse, au large de Cap-Carbon, dans une embarcation de type pneumatique.
C’est ainsi que les gendarmes qui ne reçoivent pas souvent ce genre d’appel, ont pu alerter les gardes-côtes qui sont sortis pour porter secours aux harraga.
Ramenés au port, les 17 harragas, originaires d’Oran
et de Mascara, feront l’objet d’une enquête par la brigade
de gendarmerie de Gdyel et ils seront probablement poursuivis en justice pour tentative illégale d’émigration.
Fayçal M.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/09/26/article.php?sid=184759&cid=36
Des «harraga» en plein hiver!
Décidément, les réseaux de ''harraga'' ne chôment pas, même en cette saison hivernale. Les départs vers l' éldorado européen se poursuivent malgré les aléas de la mer et le froid glacial des mois de décembre et de janvier.
Et bizarrement, l'essentiel des débarquements sont opérés à partir des côtes-Est du pays, notamment depuis la wilaya d'Annaba. Il y a quelques jours, plus de 42 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés au large de cette wilaya. Il s'agit d'une double prise sur deux jours d'affilée. Après un premier convoi de 20 "brûleurs" arrêtés en plein mer par les Grades-côtes, ces mêmes services sont parvenus, après moins de 24 heures, à intercepter 22 autres jeunes âgés de 17 à 40 ans à bord d'une embarcation artisanale. Dans la nuit d'avant-hier, onze autres candidats à l'émigration clandestine dont deux mineurs ont été interceptés, cette fois ci, à l'ouest du pays, alors qu'ils tentaient la ''harga'' vers les côtes- nord de la Méditerranée.
Ces jeunes "clandestins", tous originaires de la wilaya de Mostaganem, naviguaient à bord d'un zodiac monomoteur au nord de la plage "Benabdelmalek Ramdane ". L'on apprend que les personnes arrêtées, sont âgées de 17 à 28 ans. Ainsi plus de 50 ''harrags'' ont été arrêtés en ce mois de janvier. Mais le nombre exact de personnes ayant largué les amarres est beaucoup plus important, pour la simple raison que ce chiffre est loin de refléter la réalité.
Les gardes-côtes sont dans l'impossibilité d'assurer un contrôle permanent et total du vaste rivage national. Et pour preuve, des échos d'émigrés clandestins ayant rejoint l'autre bout de la Méditerranée ne cessent de parvenir. Mais aussi, des corps repêchés çà et là montrent l'ampleur du phénomène et la gravité de la tragédie, que rien ne semble pouvoir arrêter.
Le seul gagnant dans cette situation ? :les "réseaux de passeurs'' qui se font un argent fou aux crochets de ces desperados d'un nouveau genre . En fait, les départs sont souvent rendus possibles par des individus qui mettent à la disposition des candidats à l'émigration clandestine des embarcations, moteurs, GPS et autres matériels indispensables à l'aventure. Des complicités sont également à mettre en cause, notamment au niveau des ports. Une logistique qui demeure, tout compte fait, disponible rendant ces voyages périlleux possibles, voire faciles. En fait, on apprend qu'il suffit de payer pour garantir la réservation sur une "embarcation de la mort".
Le coût n'est certes pas à la portée de tout le monde, ce qui démontre que les "sous-traitants" de la "harga" finissent par avoir pignon sur rue. Aussi, force est de relever que cette activité est concentrée dans certaines wilayas de l'Est et de l'Ouest du pays. Outre la distance,plutôt courte, qui sépare certaines wilayas algériennes des rivages italiens et espagnols, il est aussi à mettre en avant la présence de réseaux dont la tâche et de faciliter, directement ou indirectement, les voyages. Des réseaux qui prennent différentes formes qu'il est difficile de reconnaître. On apprend d'ailleurs qu'à chaque départ, " un soi-disant connaisseur de la mer "fait partie du groupe et est chargé d'acheminer les candidats à bon port. Ce qui n'était pas souvent le cas. Tout compte fait, le phénomène reste toujours d'actualité et le risque de voir d'autres jeunes prendre le large pour un paradis chimérique, demeure énorme..
Par Aomar Fekrache